| Chika | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Chika est une jeune mage de seize ans, membre des Kirin no Sakebi.
Apparence[]
Chika est une jeune fille de taille assez petite, aux jambes pourtant élancées. Ses longs cheveux d'un bleu si sombre qu'il est confondu avec le noir, sont un ensemble de mèches inégales, dégradant dans son dos juste au-dessus du bassin. Ses yeux brillent d'un éclat mauve perçant, semblable à ceux de deux étoiles brillants dans la nuit.
Sa tenue ne comporte souvent qu'un haut assez basique, plutôt sportif et ample, accompagné par un leggings noir serré au niveau des cuisses et des talons. Sa peau bronzé contraste avec ses cheveux et ses yeux sombres. Elle porte même un petit tatouage noire, sur la cuisse gauche, en forme de clé de sol.
Pour résumer, Chika est une fille plutôt petite pour ses seize ans, à l'apparence pourtant mature et attirante, car elle sait comment se mettre en valeur, sans rentrer dans le style provocateur.
Personnalité[]
Chika est quelqu'un d'assez étrange. On pourrait la considérer comme brutale et sensible, deux mots qui dans la même phrase, ne veulent pas dire grand chose. Mais c'est pourtant ce qui la désigne le mieux.
D'un côté, elle est ce genre de personne sérieuse et appliquée, qui ne fait pas les choses à moitié et qui est très enthousiaste quand elle peut se rendre utile. Toujours en train de fourrer son nez dans des histoires ne la concernant pas, elle aime voir les autres sourires, et culpabilisant vite, ne peut être heureuse en sachant que l'un de ses camarades ne l'est pas. Dans ce cas-là, elle met tout en oeuvre pour l'aider, quitte à se négliger. Elle reste quelqu'un de franc sur qui l'on peut compter et qui ne se défile pas.
Son côté plus sensible s'accentue par sa manie de se soucier de trop de choses. Même quand elle va bien, la moindre histoire triste peut réellement l'embêter, et l'obséder pendant des heures, en s'imaginant elle-même dans la situation de la personne. C'est comme ça qu'elle arrive, quand elle est seule, à déprimer pour autrui. Elle s'arrange donc pour rester en contact avec un maximum de monde, histoire de ne jamais se retrouver seule.
Histoire[]
Si Chika avait pu choisir, elle aurait préféré ne jamais vivre. Elle ne le souhaitait pas, et pourtant, elle avait vu le jour. Pourtant, elle ne s'était jamais sentie aussi peu vivante.
Tout commença, alors que sa mère ne la portait pas encore dans son ventre. Elle portait un autre enfant, sa sœur, un futur nourrisson en formation. Toute la famille se réjouissait de ce nouveau né, qui arriverait bientôt et animerait leurs journées. Mais au moment où on pouvait si attendre le moins, quand la maman et le papa prirent la voiture en direction de la maternité, ils ne se doutaient pas que la mort allait les rater de peu. Un accident, tout bête, sûrement du au stress du conducteur. Un choc, une voiture placardé sur un camion. La voiture des futurs parents. On n'entendait rien. Plus rien. Les deux corps inconscients gisaient sur leurs sièges, attachés par leurs ceintures les maintenant en position assise. Seule la radio n'avait pas cessé de marcher, et un faible grésillement, des bouts de paroles coupées, restaient diffusées dans la carcasse de la voiture déformée. Les secours vinrent dans les minutes qui suivirent.
Le mari finit à l'hôpital, non pas handicapé mais ayant besoin de se faire opérer d'urgence, sans quoi on devrait l'amputer. Quant à la mère, elle ne s'était que cognée la tête contre le tableau de bord, et un morceau de vitre brisée lui avait ouvert l'avant-bras. Le plus grave restait l'enfant.
On ne sait pas quelle chance, il fut maintenue stable dans le ventre de la future maman. Mais rien ne garantissait qu'il n'hérite pas de troubles mentaux ou physiques. C'est pourtant ce qui arriva. L'accident avait été trop grave pour ne pas causer de dégâts. L'enfant naquit une semaine plus tard, sans rein, et son omoplate droite manquant aussi. Il ne restait qu'une solution. Une solution pas facile a accepté. Pourtant les parents le firent. On endormi donc le nouveau né dans une salle spéciale ; il ne restait plus qu'une étape. Le père et la mère devaient avoir un deuxième enfant, un enfant sacrifié dont on retirerait les parties du corps manquantes, pour sauver le premier. Ce n'était pas une décision simple. Suite à l'incident, les deux étaient dans le doute, ne sachant plus s'ils s'aimaient vraiment. Mais ils aimaient le bébé, et il le sauverait. Quitte à en sacrifier un. Et c'est comme ça que Chika naquit, plusieurs mois plus tard, dans la même clinique, dans le même lit, mais avec un destin s'annonçant beaucoup plus sombre.
Tout se déroula selon ce qui était prévu. Le nouveau né était aussi beau que le premier, avec ses joues roses et son visage potelé de bébé. Mais il ne fut qu'un bref instant dans les bras de ses parents. Des infirmières, malgré les cris de ce dernier l'emmenèrent dans une salle d'opération où il fut endormi. L'enfant ne put rien faire pour lutter. On ne lui laissait pas le choix : il n'aurait pas la chance de vivre. Plongé dans un sommeil sans retour, l'opération se fit en une poignée d'heures. L'un des deux nourrisson était sauvé. L'autre sacrifié.
Mais alors que Chika, dans son petit corps de nouveau né, ne devait pas se réveiller, la porte de la salle condamnée s'ouvrit en grinçant. Il devait être aux alentours d'une heure du matin. La pièce était silencieuse, et les pas du mage vinrent frapper les pavés cirés. L'ombre s'approchait du lit de la fillette. Bientôt, il enleva sa capuche et se pencha sur l'enfant endormie. En quelques gestes, il fit glisser sa main sur les bras du nouveau né, sur sa tête, dans ses cheveux presque invisibles à un tel âge. Il lui donna un peu de sa magie, et usa de quelques sortilèges sûrement. En tout cas, le reste de la nuit fut bien étrange une fois l'inconnu partit. Le cœur de Chika se mit à tonner dans sa poitrine, et ses os manquant reprirent formes. Le sang se mit à couler dans chacune de ses veines, et bientôt, la vie parcourut de nouveau ses membres. Elle était sauvée.
Mais un tel exploit est impensable sans une quelconque explication. L'inconnu de la veille était un mage noir, et Chika avait été ramenée à la vie, en compensation de porter en elle, une malédiction. Celle qui lui avait permis de retrouver ses os.
Le maléfice était simple et fatal. L'enfant grandissait trop vite. Le lendemain matin, elle avait le profil d'un nouveau né d'un an déjà. Endormie pendant quelques jours, suite au contre-coup des médicaments contre qui la malédiction lutter et la fatigue de retrouver un corps s'étendant et se renforçant d'heures en heures, ne s'échappait d'elle que de faibles respirations régulières. Mais à son réveil, la jeune fille avait bientôt atteint l'âge d'un an et demi, voir plus. Une sage femme trouva l'enfant éveillée dans son lit, et surprise, voulue d'abord en avertir le personnel de l'hôpital. Seulement elle se prit d'affection pour ce bébé souriant et si fragile, condamné à retomber dans un sommeil tragique. Elle le prit donc clandestinement avec elle, et quitta l'établissement pour rejoindre son appartement. Elle éleva pendant quelques mois Chika, qu'elle considérait comme sa propre fille. La nouvelle mère de l'enfant s'était renseignée sur cette petite, et connaissait son histoire. Elle n'avait pas entendue reparler de sa famille. Mais elle remarquait tout de même la croissance extrêmement accélérée de Chika. Elle prit rendez-vous avec bons nombres de médecins, sans résultat. Chika était condamnée une fois de plus, à avoir une vie courte.
A l'âge de onze ans, Chika était devenue une jeune fille fine et jolie, mais pourtant relativement perturbée. Elle ne comprenait pas pourquoi sa mère ne lui confiait rien sur son enfance. N'avait-elle donc pas de passé ? Pas d'histoire ? Et pourquoi son corps changeait si rapidement alors que ses amis passagers restaient des mois avec la même taille et apparence ?
Mais alors, qu'elle se promenait dans une petite forêt buissonneuse, voisine de la ville où elle habitait, elle se cogna à un homme. Elle ne prêtait pas assez attention à ce qu'il y avait devant elle, et se le prit de plein fouet. Mais alors qu'elle allait relever la tête pour s'excuser, elle le vit. Et se fut comme un déclic. Tout remonta à la surface. Ses anciens parents, sa sœur pour qui elle avait été sacrifiée, son petit corps de nouveau né endormie dans une pièce froide pour toujours. C'était lui. Lui qui se tenait devant elle. C'était lui qui l'avait ramenée à la vie alors qu'elle n'était pas censée se réveiller, quelques mois auparavant.
Chika se retint du mieux qu'elle put pour ne pas s'accroupir. Trop d'informations lui arrivez en même temps. Ses yeux se mouillèrent. Ses parents ne l'avaient pas conçu avec amour, il l'avait sacrifié. Elle aurait du mourir sans que personne ne la regrette. Tout le monde avait laissé ce nouveau né à son triste sort, seul et condamné. L'amour de sa famille n'avait jamais existé, ni son père ni sa mère ne l'avait regardé quand les infirmières se sont avancés pour l'emmener pour l'endormir. Sa mère n'en était pas une. Elle ne lui avait jamais rien dit. Elle lui avait menti depuis tout ce temps. La jeune fille se sentait trahie. Elle était encore en vie parce que on avait scellé un maléfice en elle, qui puisse l'aider à régénérer ses membres manquants, mais qui lui assurait en même temps une vie courte. Chika ne devrait pas être là aujourd'hui. Personne n'était pour. Personne ne lui avait tendue la main. A part cet homme lui faisant face. Mais qu'éprouver à son égard ? Un sauveur ? Ou un mage lui rendant espoir, pour faire éteindre sa vie quelques années plus tard. Non. Elle ne devait pas résonner comme ça. Elle avait au moins eue la chance de pouvoir ré-ouvrir les yeux. Alors elle plongea ses yeux mouillés dans ceux émeraudes du mage noir. Les secondes s'écoulaient, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Enfin, l'homme tendit sa main à Chika. Tu feras parfaitement l'affaire. J'ai bien fait de te sauver cette nuit-là. Et au contact de la main de la jeune fille, des flammes noires s'élevèrent au-dessus d'eux. L'homme souriait, les yeux plissés en regardant opérer sa magie.
Les flammes hautes de plusieurs mètres retombèrent violemment sur l'adolescente, et entrèrent en elle. Sa peau se tachait de brûlures, mais celle qui lui incendier le cœur était encore plus douloureuse. Elle avait beau crier, la douleur ne s'arrêtait pas.
Le mage noir ricana en souriant à pleines dents : "Il y a cinq ans je t'ai sauvée, en échange jeune démon, tu seras à mon service."
Chika ne voulait pas mourir. Mais vivre une vie maléfique été pire. Elle voulait lutter, mais la brûlure s'intensifia et finit par l'avaler totalement.
C'était injuste. La vie de Chika ne pouvait pas prendre fin de cette manière. La douleur se répandait dans son corps, lui chauffait le sang, lui brûlait les os. Elle ne pouvait rien faire. Les minutes passaient, et elle sentait son espoir diminuer de plus en plus. Elle ne pouvait rien faire. Juste attendre. Mais jusqu'à quand ? Est-ce que le démon qu'elle allait bientôt devenir pourrait vivre en paix ? Sans avoir mal ? Sans avoir le cœur souillé ?
Elle ferma les yeux et revit ses parents. L'un très grand, brun, l'autre plus petite, blonde. Elle n'éprouva rien en découvrant leurs visages. Elle les vit se pencher vers elle, sans sourire, sûrement préféraient-ils se taire en sachant qu'ils ne pouvaient pas garder cet enfant. Chika resta impassible, ignorant le dégoût qui montait en elle. Pourquoi voyait-elle ce moment de sa vie ? C'est à ce moment que sa vue se brouilla, pour faire apparaître une pièce faiblement éclairée par une lumière grésillante, plongeant la salle dans un vert diffusé par les néons. Son berceau était le seul semblait-il, abritant un être vivant. Chika, encore sous la forme d'un nourrisson, gazouillait dans son petit lit. Puis, la vision progressa, la jeune fille se vit grandir. Sa vie n'avait rien d'une vie de famille, car l'infirmière lui ayant servie de mère était trop prise par son poste à l'hôpital pour passer des moments avec son enfant. Malgré la douleur qui cuisait les membres de Chika, les larmes qui coulèrent sur ses joues n'étaient pas des larmes de souffrance. Mais de tristesse et de regrets. Elle n'aurait jamais une belle enfance, ou de beaux souvenirs. Mais peut-être que si elle avait pu continuer à vivre, elle aurait pu vivre d'autres moments, plus ou moins heureux, qui lui auraient prouvé qu'on ne l'avait pas sauvée pour rien. Elle s'était plainte jusque là, pourtant, elle était humaine. Maintenant, elle n'allait même plus s'appartenir. Son mental allait changer de force. Ses souvenirs, aussi tristes soient-ils, elle allait les oublier. Son nom également.
Non. C'était hors de question. Alors, elle se raccrocha à ce qu'il lui restait. Elle repensa à cette infirmière qui l'avait sorti de son lit de mort et élevée. La chance qu'elle avait eue de survivre. Il lui était très dur de positiver, de voir du bon dans un passé aussi triste. Pourtant elle ne céda pas. La sueur tachetée son front, ses sourcils froncés sous le coup de l'effort. Mais elle ne lâcha pas. Elle voulait vivre. Elle en était sûre maintenant. Elle continua, son pouls s'accélérait, les flammes noires se dispersaient autour d'elle. Mais son cœur battait trop vite. Il allait lâcher.
Chika n'abandonna pas, elle continua, à moitié évanouie, et finit par tomber raide. Pas morte heureusement. Mais elle avait réussie. Elle avait vaincue la malédiction.
Chika ne se rappela jamais vraiment de ce qu'il s'était passé après cet épisode. Elle erra longtemps sans but. Elle était motivée mais il lui manquait les bases. Bases qu'on aurait du lui enseigner dès son plus jeune âge.
Elle trouva refuge auprès des Kirin no Sakebi et rejoignit leur équipe. Sans se douter qu'Asako, une jeune fille de son âge membre du même groupe, était étroitement liée à elle. Par les liens du sang.
Aptitudes et Compétences[]
Magie de Changement : Chika a la capacité de changer sa corpulence, son âge, ou ses compétences physiques et intellectuelles, pendant une durée limitée, variant selon son état et sa concentration.
Magie des Liens : cette magie consiste à créer des liens magiques extrêmement résistants. Chika, voudrait prochainement s'entraîner à associer un élément à ces liens, mais y réfléchie toujours.
Citation[]
- Je ne voulais qu'être une enfant chérie et aimée. Pourquoi espérer ? J'ai été sacrifiée.
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