Harushiko | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Harushiko est un jeune musicien faisant déjà preuve de tant de virtuosité qu'il joue dans l'attraction des Notes des Sentiments du Cirque du Ciel.
Apparence[]
Harushiko est un jeune homme fin à la peau légèrement bronzée, et de taille relativement petite pour un ado de son âge. Ses yeux bruns sont relativement petits, et il n'y ressort aucun éclat particulier, tout comme ses cheveux de la même couleur. Ceux ci, mi-longs, arrivent parfois jusqu'au cou de Harushiko facilement sans que le jeune homme ne s'en préoccupe. Ils forment une mèche couvrant l'un des deux yeux du musicien, mais il la laisse volontiers se placer à cet endroit, sauf quand il joue.
Harushiko a un air un peu efféminé, mais qui ne se remarque que quand il oublie de se couper les cheveux. Il ne s'en soucie pas forcément, son apparence comptant peu pour lui. Cela se remarqua aussi dans son style vestimentaire. Bien qu'il soit loin d'être négligé, il ne regarde pas forcément ce qu'il met, et prend le premier jean et le premier blouson qui lui tombe sur la main.
Personnalité[]
Si l'on devait décrire la personnalité du jeune homme en un seul mot, ce serait "blasé". En effet, Harushiko semble n'accorder d'importance à rien du tout, et si on lui demande son avis sur quelque chose, il répondra "fait ce que tu veux" en haussant les épaules et remettant ses écouteurs. Il n'aime pas être dérangé lorsqu'il est occupé, mais n'élève jamais la voix.
Harushiko est aussi quelqu'un de catégorique et très têtu. Lorsqu'il a une idée en tête, on ne peut le faire changer d'avis, et il ne reconnaîtra jamais qu'il a tort. Relativement distant et insociable, c'est un jeune homme qui gambade seul dans les rues avec pour seule compagnie la musique dans ses écouteurs, ou qui reste chez lui enfermé dans sa chambre pour répéter ses morceaux de musiques. Harushiko ne montre pas facilement ce qui lui plaît ou ce qui lui déplaît. Il se contente la plupart du temps de ne faire aucun commentaire, et de rester silencieux. Ce jeune homme est en effet la plupart du temps muet, ne disant pas un mot si ce n'est pour railler lorsque quelqu'un l'énerve vraiment. Il ne sourit pas vraiment, mais ses rares sourires sont toujours empreint d'énormément de sincérité, et donc particulièrement agréables.
Histoire[]
La famille de Harushiko était loin d'être enviable. Vivant dans une misère presque totale, sa mère élevait le jeune homme a elle seule, son mari l'ayant quitté il y a déjà plus d'une décennie. Elle était froide et distante, même avec son fils. Mais le jeune homme ne s'en souciait pas vraiment. De toute façon, sa mère, il ne la voyait qu'une fois par jour, si ce n'était une fois dans la semaine. Lorsqu'il rentrait des cours, elle était au travail, et il s'était déjà enfermé dans sa chambre lorsqu'elle revenait. Enfin, une "chambre" est un bien grand mot. Cette pièce qui limitait l'intimité du jeune homme se constitué d'un plancher vieux et grinçant, et d'un simple matelas si abîmé que certaines ressorts en ressortaient.
Tout le monde à sa place se serait plaint de ces conditions. Pas Harushiko. Lui réfléchissait de manière simple.
"Se plaindre ne sert à rien."
Était sa réponse lorsqu'on lui demander pourquoi il ne disait rien. Et puis, sa relation avait sa mère n'était pas catastrophique. Ce n'était pas une relation familiale normale, mais ils ne se tapaient pas dessus. Régulièrement seul, il devait avoir deux ou trois amis, et encore, il ne rigolaient pas forcément avec eux, les considérant plus comme un passe-temps que sur des personnes sur qui compter. Ca peut paraître cruel pour ses amis, mais quand on est issu d'une famille où les liens d'amour et d'amitié n'existent pas, ça ne peut que déteindre sur sa personne. En classe, il était l'élève dit comme "invisible". Il ne prenait la parole que si on interrogeait, ne bavardait pas, et avait des résultats relativement bon, sans pour autant être exceptionnels. Les professeurs ne parlaient pas vraiment de lui, si ce n'était que pour plaindre -eux aussi tient- sa situation familiale.
Pour résumer, la vie de Harushiko n'était pas facile, mais restait assez vivable d'un point de vue général. On pouvait trouver bien pire, mais son cas était quand même alertant. Mais comme il ne réclamait aucune aide, on ne se préoccupait pas tellement de lui. Ca aurait pu continuer. Il aurait pu continuer comme ça, et s'en sortir dans la vie malgré son enfance peu facile.
Mais un événement vint tout perturber. Si grand, que même Harushiko d'habitude si froid et si inexpressif ne pouvait que laisser apparaître un mélange de surprise, de colère, et de peur.
Sa mère revint un jour à la maison, mais avec un ventre rond. Harushiko l'ayant à peine vue, fut surpris. Ils étaient loin d'avoir les moyens de pouvoir se goinfrer jusqu'à atteindre ce poids là. Mais ne voulant pas engager de discussion avec sa mère, il ne dit rien et resta silencieux. Plus les semaines passaient, plus ça avait l'air de gonfler. Ca dura huit mois et deux semaines. Ce délai dépassé, Harushiko revit sa mère rentrer, avec cette fois son poids normal.
Mais elle n'était pas seule. Dans ses bras se trouvait un nourrisson, et à ses côtés un homme grand et imposant, qui allumait ses yeux d'une étincelle sauvage. La conclusion de tout ça était évidente, et le jeune homme le savait. Mais il refusait de le croire. Il tentait de trouver d'autres solutions, mais seule elle était plausible. La vérité était aussi simple que choquante.
Sa mère était tombé enceinte d'un homme autre que son père.
Harushiko n'avait jamais essayé de parler à son père, de s'adresser à lui en espérant qu'il l'entende depuis là où il est. Mais cette fois ci en fut l'exception. Que pouvait ressentir celui qu'il aurait du nommer "papa" s'il n'était pas mort trop tôt ? Il se sentirait sûrement trahi. Mais dans l'histoire, c'était Harushiko qui a été le plus bouleversé. Il savait qu'entre lui et sa mère, rien n'allait bien. Mais de là à ne pas lui dire qu'il aurait un nouveau "père" et une "petite sœur"... C'était peut-être trop. Il essaya de se rendre à la cuisine voir sa mère pour lui poser une, ou plutôt une multitude de questions. mais l'homme avec qui elle était désormais avait bloqué le passage. Nommé Aaron, du haut de ses 1m90, il regardait Harushiko de haut, et l'empêcha de passer. Il demanda au jeune homme de monter dans sa chambre. Sa voix était si grave qu'elle faisait aussi bien vibrer les murs que les tympans du jeune homme. Mais Harushiko avait refusé. Calmement, il avait expliqué à l'homme qu'il devait à tout prix parler avec sa mère. Dans son berceau, le nourrisson soigneusement appelée Eirin s'était mise à pleurer.
Alerté par le bruit, Harushiko tourna la tête pour voir ce qui arrivait à sa 'petite sœur'. Il n'aurait pas du. L'homme profita de ce moment pour attraper la tête du jeune homme d'une seule main, et la plaqua violemment contre le mur. Assez violemment pour que Harushiko s'évanouisse. Mais juste avant de tomber dans les pommes, il avait pu apercevoir sa mère, dans la cuisine. Elle tournait dos à la scène, même si elle semblait savoir ce qu'il se passait. Mais son visage était empreint d'une expression que Harushiko ne lui reconnaissait pas. De la terreur. Une terreur si grande qu'elle semblait émaner de la femme pour créer une atmosphère faisant froid dans le dos..
Harushiko se réveilla dans sa chambre environ une heure plus tard. Le sang sur sa tête avait séché, mais la douleur était encore présente et lui donnait des migraines effroyables. Il se recroquevilla dans son lit, la tête dans les mains. Pire que la douleur, il y avait le choc de toutes ces informations. Son père tyrannique, sa mère et sa sœur effrayés. Pourquoi sa mère aurait eu peur de son propre mari ? C'est elle qui l'avait choisi non ? Et pourquoi... Pourquoi Aaron se montrait si violent ?
Il n'eut pas le temps de réfléchir plus. La maigre porte de sa chambre s'ouvrit en un claquement, laissant découvrir cet homme auquel il pensait à l'instant. Il s'était assis sur le lit de Harushiko, a côté du jeune homme encore secoué de migraines. Le sourire sadique qui était apparu sur son visage lorsqu'il l'avait frappé avait laissé place à un autre joueur, paternel. Il s'approcha de son fils et lui dit calmement, d'un ton léger qu'il ne devait plus désobéir à son père. Méfiant, Harushiko s'était reculé violemment, criant qu'il nele considérait pas comme son père.
Aaron a insisté.
"Je suis ton nouveau père, Harushiko. C'est pourtant simple de m'appeler 'Papa', non ?"
Mais il ne pouvait pas se résoudre à appeler ce psychopathe papa. Alors il a refusé. Le sourire paternel de l'homme a disparut pour laisser apparaître un autre malsain, empreint de sadisme et de colère. Il avait posé ses mains sur le cou du jeune homme, avant de serrer jusqu'à étrangler le jeune homme, en demandant à se faire appeler papa.
C'était peut-être lâche, mais le souffle manquait à Harushiko pour protester. Alors il a obéit. Aaron a enlevé ses mains, a sourit, et s'est dirigé vers la sortie. Juste avant de s'en aller, il s'est retourné.
"Obéit à papa. Si tu le fait sans discuter, tout ira bien. Sinon... Je te laisse deviner."
Le manque d'air encore puissant du jeune homme l'avait bien fait comprendre. Son père était un psychopathe. Comment sa mère avait-elle pu aimer un homme pareil ? Se tenant la gorge à deux mains, il avait courut jusqu'à la sortie. Une fois dehors, il avait courut. Autant qu'il pouvait. S'étouffant à moitié, son souffle étant encore faible, il s'arrêta rapidement, et se laissa tomber sur le sol. Il ne comprenait tout simplement pas. Personne n'a jamais vu Harushiko pleurer. Lui-même ne se souvient pas de la dernière fois où il a versé des larmes. Donc il ne pleurerais pas. Pas pour ça. "Se plaindre ne sert à rien", c'est bien ce qu'il disait non ? Alors il continuerais à suivre cette parole.
Malgré tout, tout le monde remarqua un changement dans l'attitude du jeune homme. Lui qui suivait toujours les cours ou les conversations s'est mis à partir complètement dans ses pensées, ne suivant plus rien. Ses amis ont finis par le laisser tomber, et il s'est retrouvé seul. Il ne voulait pas que les autres s'inquiètent pour lui, et il ne voulait pas inspirer la pitié. Alors les marques de son père sur son cou, il les masquerait d'un col roulé. Et sa blessure à la tête sera complètement masquée par ses cheveux quand ils auront poussés.
Il n'avait plus le choix. Il devait obéir à son père. C'était une question de vie et de mort. Il savait que ce psychopathe pouvait le tuer. Ca se déroula comme ça pendant un an. Eirin avait commencé à s'éveiller, et Hatushiko commençait déjà à l'apprécier énormément. Quant à sa mère, elle restait enfermée dans la cuisine quand elle ne travaillait pas. Son père par contre, était là tout le temps. Il ne sortait jamais. Parfois, il piquait des crises et frappait tout le monde sans raison. Sa mère ou lui-même se retrouvaient avec des multitudes de bleus de partout.
De l'extérieur, on aurait pu dire que le jeune homme s'était habitué à cet 'environnement' mais c'était le contraire. Plus les jours passaient, plus ça empirait. Un jour, Aaron frappa si violemment "maman" qu'elle fut envoyé à l'hôpital pendant une semaine. Le bilan était une paralysie provisoire, du à un violent coup dans le dos. La situation était déjà inacceptable de base, mais là, ce n'était même plus vivable. Malgré tout, Haruchiko prit soin de sa sœur. Elle était désormais sa seule raison de vivre, cette petite enfant de deux ans à peine qui marchait en souriant innocemment. Heureusement pour elle, le père semblait l'ignorer complètement. Et au grand soulagement du jeune homme, tous les deux pouvaient passer du temps ensemble sans se faire gronder.
C'est ainsi qu'ils grandirent. Leur mère absente, leur père infernal. Les blessures du jeune homme augmentaient tellement qu'il ne pouvait plus se rendre à l'école sans qu'on lui fasse de réflexion, et puis, de toute façon, son père lui avait interdit d'y aller. La situation changea de nouveau du jour au lendemain. Mais cette fois ci, c'est parce que les gardes du conseil entrèrent dans la maison, et menottèrent 'papa'.
Assassinat, viol et harcèlement sexuel, violence sur mineur, violence conjugale et deal de drogue. C'était la liste des crimes pour lesquels il était recherché. L'information en elle-même ne choqua pas tellement Harushiko. Après tout, ça ne l'étonnait même pas. Vu quel genre de personne s'était, Aaron aurait pu être le diable en personne que c'aurait paru normal. Non, ce qui avait choqué le jeune homme, c'était le deuxième crime énoncé. Viol, et harcèlement sexuel. Tout s'expliquait.
Sa mère... N'avait jamais voulu de cet homme. Jamais. Elle n'était pas tombé enceinte par amour. Et Eirin était le fruit d'un amour inexistant. Malgré le choc, Harushiko essayait de voir le bon côté de la chose. Il avait été retrouvé, il sera maintenant jugé et condamné. Et sa famille pourra retrouver son ambiance normale...
C'est ce qu'il aurait dû se passer. Si Aaron n'avait pas tiré Eirin vers lui et ne lui avait pas mis un couteau sous la gorge, la prenant en otage. Les gardes étaient désarmés. Ils ne pouvaient pas tirer en ignorant la vie de la petite sacrifié, surtout avec Harushiko qui leur hurlait de laisser sa sœur vivre.
Alors il s'est enfuit. Une nouvelle fois. Mais cette fois ci avec Eirin dans les bras. Harushiko n'a rien pu faire.
Il ne se l'ai jamais pardonné. Il a cherché sa sœur partout. Il aurait tout donné pour la revoir. Elle ne méritait pas d'être emporté avec lui. Le jeune homme fut déclaré comme orphelin. Sa mère n'était plus en état de l'élever, et lui n'avait pas le moral d'aller lui parler. Mais vu son passé difficile, il fut relativement bien placé, et eu droit à un collège et un orphelinat plutôt bien entretenus. Mais qu'importe. Jour et nuit, il pense à sa soeur, et sa lâcheté. Et au visage de ce père qui lui avait gâché la vie.
Cette question sur son avenir, ce qu'il voulait faire plus tard, elle lui parvenait à peine aux oreilles. Mais il était conscient qu'il ne pouvait pas continuer comme ça. Alors quand on lui demanda de s'inscrire à un club, il prit celui de violon, par pur hasard. Mais ces notes fluides qu'il créait lui même en jouant l'ont émerveillées. Et c'est à ce moment qu'il découvrit sa passion pour la musique. Passion qui ne s'arrêta pas. Jamais.
Aptitudes et Compétences[]
Attaque |
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2/5 | |||
Défense |
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2/5 | |||
Vitesse |
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4/5 | |||
Intelligence |
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3/5 | |||
Musicien |
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5/5 |
- Le Musicien : Sorte de ré-équipement, elle permet à l'utilisateur de se transformer pour être apte à jouer un certain instrument à chaque fois. Elle permet ainsi d'avoir l'instrument, les outils nécessaires, et une tenue adaptée selon les désirs de l'utilisateur. Si cette musique ne sert pas en combat, elle est très utile si l'on est musicien.
Citation[]
- "Jouer est une façon de crier sans mots."
Détail Supplémentaire[]
- Harushiko sait jouer du violon, de la flûte de pan et de l'orgue, et il apprend en ce moment la clarinette.
- Il a cette habitude d'observer les yeux d'une personne quand il veut mieux la connaître ; de ce fait, il remarque facilement si la personne pleure beaucoup, si elle a des problèmes oculaires, et tout le reste.
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