Joë Thlide est un écrivain, célèbre pour ses poèmes et cantiques envers les anciens dieux et ayant vécu entre X200 et X300. C'est de loin l'auteur le plus mystérieux du continent d'Ishgar, notamment à cause de ses Lettres du mort.
Apparence[]
Les archives d'Ishgar ne possèdent aucune indication quant à l'apparence physique de Joë Thlide : aucun portrait, aucune gravure ou esquisse n'ont été retrouvés. De nombreuses contrefaçons ont cependant circulé à travers le continent, où la plupart le représentaient grand, les cheveux courts et blonds, variant de trente à cinquante ans.
Personnalité[]
À travers les nombreux écrits parvenus, les spécialistes de Joë Thlide peuvent affirmer qu'il avait un goût prononcé pour les casse-têtes et les double-sens. D'autre part, sa manière plutôt fluide d'écrire lui vaut d'avoir probablement un tempérament calme et posé (d'après de nombreuses recherches).
Histoire[]
L'histoire de Joë Thlide est totalement inconnue. La certitude même que "Joë Thlide" soit la véritable identité de l'écrivain est souvent remise en question. Les documents de cette époque sont rares et bien qu'on en découvre encore aujourd'hui, aucun n'a pour le moment permis d'identifier quoi que ce soit concernant cet homme.
De ce fait on ignore la manière, le temps et l'endroit où Joë Thlide a pu créer les Orcusbücher, ni qu'en a été la raison.
La seule certitude connue est la période à laquelle Joë Thlide rédigea ses poèmes et cantiques : les éléments de l'encre et du papier ont permis de remonter d'environ 500 à 600 ans en arrière, ce qui signifierait que Joë Thlide aurait vécu entre X200 et X300.
Œuvres[]
Poèmes et cantiques[]
Joë Thlide est l'écrivain le plus ancien connu à ce jour, notamment grâce aux quatre-vingt-quinze poèmes et trente-deux cantiques qui lui sont attribués, chacun signé. Parmi les plus connus se comptent naturellement les poèmes Le Pont au Beau Mirage, Hier, au Crépuscule et L'Oiseau-Voyage
Les cantiques VIII, IV, XII et XVI sont quant à eux les plus célèbres : ils correspondent à la louange des anciennes divinités comme Ireus, Ankseram ou encore la grande Wertris.
Lettres du mort[]
Les Lettres du mort sont un recueil fragmentaire composé pour le moment de quatre lettres, rédigées par Joë Thlide. Bien que il y ait plusieurs lettres, il semblerait n'en avoir en réalité qu'une seule et unique, longue de plusieurs pages.
Le contenu de ces morceaux de lettres raconte les différentes étapes de la catabase qu'effectua une jeune femme dans un passé qui semble lointain à l'auteur. Un ordre a été établi entre les différents fragments, selon une cohérence fondée sur de nombreuses hypothèses :
- Frag 4 : description d'un chemin lumineux qu'emprunte la jeune femme.
- Frag 3 : traversée d'un fleuve dont l'eau change de couleurs selon les bruits.
- Frag 1 : recette de cuisine dont on recherche un ingrédient.
- Frag 2 : rêve du Grand Corbeau Noir.
Ces Lettres du mort forment l'un des plus grands mystères littéraires et historiques, que ce soit sur le plan temporel (le résultat de datation de l'encre et du papier varie d'une centaine d'année en plus ou en moins à chaque tentative) ou sur le plan littéraire (ce sont les lettres du mort, et non de la morte).
La question qui se pose enfin est de savoir si ces lettres ont un but fictif ou autobiographique : la possibilité que Joë Thlide soit descendu lui-même face aux démons et aux esprits infernaux, serait l'une des explications concernant les Orcusbücher.
Orcusbücher[]
Rendus au statut de mythes et oubliés de beaucoup, les Orcusbücher sont décrits comme étant des portes reliant les territoires infernaux et notre monde.
Les Orcusbücher (singulier : Orcusbuch) sont des grimoires où est conservée une part démoniaque et infernale. Nul ne sait comment, quand et où Joë Thlide parvint à sceller cette magie entre les pages de ces livres. Leur contenu serait un contre-rendu de nombreuses recherches et expériences menées sur les prisonniers des grimoires respectifs.
À ce jour, si tant est qu'ils existent, le Conseil de la Magie traque les potentiels Orcusbücher.
Aptitudes et compétences[]
Rien n'est moins sûr d'affirmer que Joë Thlide possédait une quelconque magie. Cependant, le fait qu'il ait réussi à sceller une part démoniaque et infernale entre ses pages montre qu'il devait y être plus que familier : en effet, la magie de scellement de cette envergure est colossale et requiert des années d'expérience.
Écrivain : bien que de nombreux mystères planent sur lui et une partie de ses textes, il n'en reste pas moins que Joë Thlide est un poète talentueux qui a su traverser les années.
|
Détails supplémentaires[]
- Joë Thlide se fait surnommer Neo-Orphée à la possibilité qu'il ait été lui-même en Enfers pour sceller les démons.
- Les titres des poèmes cités sont des références aux suivants : Le Pont Mirabeau, Demain, dès l'aube et L’Albatros.
[]
Le contenu de cette page appartient à Reby Redfox ! Cliquez ici pour voir la liste des créations de l'utilisateur. |
||
Merci de ne pas modifier cette page sans l'accord de l'utilisateur. |