Sakasu est quelqu'un qui installe une aura étrange autour de lui par sa seule présence. Ses cheveux entre le blanc et le gris sont rarement coiffés, et il s'habille toujours de noir, de blanc ou de gris. Sa peau relativement claire et ses yeux presque entièrement cachés par les mèches de cheveux se baladant sur son visage sont d'un gris peu ordinaire.
Souvent une expression d'indifférence totale sur le visage, il n'affiche que rarement ses sentiments, son regard vide de sens peut le rendre relativement dérangeant.
Personnalité[]
Les mots peuvent difficilement décrire la personnalité de Sakasu. Cet homme semble toujours confiné à lui même, extrêmement réservé, ne souriant à personne, cette expression d'indifférence sur le visage. Même avec ses collègues, il se montre particulièrement distant, ne leur parlant pas spécialement. Il a beau être directeur du Cirque du Ciel, l'un des endroits les plus chers et les plus connus, il ne semble pas rouler sur l'or. En tout cas, il apporte de l'importance à l'argent seulement lorsqu'il est question de racheter un piano.
Malgré cela, Sakasu est loin de négliger son cirque, et y porte un soin particulier. Relativement perfectionniste, il se montre néanmoins compréhensif et pardonne facilement les erreurs de ses collègues. Il semble toujours être seul, sans que cela ne l'attriste pour le moins du monde. Ses journées sont passées à faire un tour au cirque ou jouer du piano, pour lui, le reste n'a pas beaucoup d'importance. Il est effet complètement coupé du monde. Le conseil, les mages noirs, tout ça, il n'en avait rien à faire. D'un naturel assez rêveur, il est dur de le faire redescendre sur terre s'il s'est envolé dans ses pensées.
Histoire[]
Sakasu a toujours vécu seul. La raison, les conséquences, où même la faim qui lui tiraillait le ventre, il ne s'en souciait même plus. Depuis que cette guerre lui avait pris ses parents, ses amis et son foyer, il était devenu l'un de ces nombreux enfants recouverts de bandages qui tendaient un bol d'argile aux passants dans l'espoir de récolter quelques maigres piécettes.
Depuis longtemps désormais, il avait cessé de pleurer ou de réfléchir. Il ne faisait que se transporter dans ses rêves, où il se voyait courant dans des champs de fleurs avec des enfants de son âge. Et ça, peu importe combien de fois le son d'un tintement de pièce dans son bol le sortira de ce monde merveilleux, il y retournera. L'espoir, il ne l'avait plus. Il l'avait oublié en même temps que le reste, et la seule chose à laquelle il se demandait dans le 'monde réel' était combien de temps il continuerait à vivre. La guerre avait beau être passée depuis un mois, le paysage de désolation trahissait l'état de la ville. Autrefois remplie de parcs, de jardins et de belles maisons bien décorée, maintenant les rues étaient boueuses, l'air puait la cendre et la poudre des canons, et il ne restait du paysage que quelques murs rougis par le sang par ci et par là.
Oui, il avait pleuré lorsque ses parents se sont reçus un obus dans la tête. Oui, il avait pleuré lorsqu'il vit ses amis étouffer lentement à cause des armes à gaz. Et oui, il avait pleuré lorsque les canons ont emportés sa maison. Mais maintenant, si une larme coulait sur sa joue, il ne s'en apercevait même pas. Elles étaient devenues trop familières.
Ses yeux cernés refusaient de se fermer pour laisser s'endormir le jeune homme, et sa gorge était trop affaiblie par les sanglots pour que de l'eau ou de la nourriture puisse y passer. Dans les environs, on se demander ce qui achèverait en premier Sakasu, entre la faim, l'insomnie ou la soif. Mais lui s'en fichait. Tout ce qu'il voulait, c'est continuer de lever ses yeux qui n'analysaient même plus les nouvelles images au ciel en pensant encore et toujours à ce rêve, cette vie normale qu'il aurait du avoir.
Tout ça aurait du continuer jusqu'à la mort du jeune homme. Mais quelque chose, quelqu'un, vint interrompre définitivement le rêve du jeune homme. C'était pendant ces rares moments où Sakasu restait conscient, sorti de son rêve par un quelconque son. Mais cette fois-ci, on aurait pas dit un son ordinaire. C'était autre chose...
Sakasu était attiré par ça. Il n'avait jamais rien entendu de tel, en tout cas pas dans ses souvenirs. Et c'est sous les yeux des passants étonnés que ce jeune homme qui restait des jours sans faire un mouvement se leva. Il tremblait, et pouvait à peine porter son corps faible, mais il voulait y aller. Encore blessé, il boitait, mais ne se décourageait pas. Ce son, il l'attendrait.
Mais il ne fut pas assez rapide. Son état l'handicapant, il ne put rattraper les personnes qui produisaient ce "son". Désespéré, il ne pouvait cependant pas revenir à son "rêve". Alors, sans savoir pourquoi, il marchait. Ignorant les bouts de verre et de pierre déchirant ses pieds nus et son corps terriblement maigre, il marchait. Puis à force, il découvrit dans une décharge un piano. Pour un enfant comme Sakasu l'était, un piano est comme une oasis dans un désert. Il appuya son doigt abîmé sur une touche. Ça produit un son. Il essaya une autre. Puis deux en même temps. Puis il joua un air au hasard. Ce son qu'il avait cherché... C'était de la musique. Cela faisait moins d'un mois que le jeune homme n'avait entendu dans ses oreilles que des cris, des pleurs et des railleries, ce son si pur qui sortait de ces touches noires et blanches semblait irréel.
La suite de cette partie sera publiée prochainement ~
Aptitudes et Compétences[]
Attaque
3/5
Défense
4/5
Vitesse
2/5
Intelligence
4/5
Pianiste
5/5
Magie de Dissipation : Sakasu a le pouvoir de dissiper la magie, annulant ainsi les sorts autour de lui.
Détail Supplémentaire[]
"Sakasu" n'est pas son vrai nom, signifiant "cirque". Son vrai prénom reste jusque là inconnu.
Il sait jouer du piano, de la flûte traversière et du violoncelle, mais est la plupart du temps surpris avec son piano.