| Sakin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Sakin est une jeune fille 'transformée' en poupée, ce qui lui fait qu'elle ne grandit plus. Elle est une mage de l'équipe Kin no Kachi.
Apparence[]
Sakin a l'apparence d'une petite fille d'à peine sept ans. De taille très petite pour son âge, ce n'est pas son visage rond qui va arranger ce côté enfantin. Ses yeux d'un doré assez foncé peuvent briller de milles feux, ou au contraire être aussi neutres que ceux d'un dessin, tout dépendant de la lumière à laquelle ils sont soumis. Ses cheveux d'un noir de jais sont courts, et élégamment coiffés. Bien que lâchés pour former une coupe au carré légèrement bouclée, une mèche est remontée sur le côté, et deux autres sont laissés plus longues pour encadrer le visage de la fillette.
Sakin s'habille de manière assez variée, mais garde toujours un côté 'poupée'. Plus que coquette, on dirait que ses habits sont confectionnés pour elle, lui allant parfaitement. Elle ne porte jamais de tenues décontractée, et ne sait même pas si elle préfère ses robes à motifs où un jean.
Personnalité[]
Aux premiers abords, Sakin est une jeune fille qui semble timide, restant à l'écart de tous et restant muette pour la plupart du temps. Elle ne sourit pas plus qu'elle ne pleure, c'est à dire quasiment jamais. Une expression d'impassibilité, parfois accompagnée d'un peu de mélancolie orne son visage si enfantin. Sa voix suave rend le moindre de ses mots doux et plaisant à entendre, et son apparence enfantine décrédibilise souvent les paroles sérieuses qu'elle peut prononcer. Elle ne rigole presque jamais, restant aussi froide qu'une poupée.
Cependant, lorsqu'on apprend à la connaître, on voir facilement que Sakin ne voudrait pas être comme ça. Elle voudrait vivre une vie d'enfant normale, avec des fous rires, des larmes et des moments inédits. On ne l'en empêche pas. Elle s'en empêche toute seule. Quelque chose la retient. Quelque chose d'inexplicable. Comme si elle n'avait pas le droit d'être normale.
Histoire[]
Sakin est à première vue une enfant à la vie normale. Désirée et aimée par ses parents, elle passait le plus clair de son temps avec sa mère, son père travaillant énormément. Ce dernier ne parlait d'ailleurs presque jamais de son travail. D'après les rumeurs, il travaillait dans un étrange laboratoire dans lequel les sujets étaient humains, mais la mère de famille se débrouillait pour que ces histoires ne parviennent pas aux oreilles de son enfant. Cette dernière était maintenant âgée de six ans, et passait ses journées à l'école et ses week-end a courir avec ses amis, ce sourire enfantin si naïf illuminant son visage.
Les parents de Sakin aimaient leur filles plus que tout. Par ce simple fait d'exister, la petite comblait de joie sa mère et son père. Puis un jour, quelque chose changea ce quotidien pourtant si enviable. Sakin rentrait de son école seule ; c'était rare, mais pas surprenant. Pourtant, devant chez elle, ce n'est pas sa mère qu'elle retrouva. C'était un garde, portant l'emblème du Conseil sur son armure. Il demanda où était le père de la fillette, Sakin lui répondit qu'elle n'en savait rien. Ils rentrèrent dans l'appartement, où la mère était introuvable. Sakin n'était pas rassurée. Bien que ces hommes portaient le blason du Conseil, ses parents lui avaient dit maintes fois de se méfier des inconnus, et de ne faire confiance à personne.
Heureusement, le père de la jeune fille arriva environ deux heures plus tard, et son regard paternel se changea vite en un visage froid et méfiant lorsqu'il aperçut les gardes. Il allait placer un mot, sûrement pas très amical, mais le chef de la patrouille le devança.
"Excusez moi monsieur, mais vous allez devoir nous suivre. Vous êtes accusés du meurtre de votre femme."
Ces quelques mots, Sakin a eu du mal à les comprendre, comme si son cerveau avait fait un blocage. Papa le pouvait pas avoir tué Maman. Les deux s'aimaient, et ils formaient une famille unie... C'était impossible. Mais ça s'est produit. Sakin refoula cette idée. Le conseil avait du se tromper, c'était certain. L'homme foudroya les gardes du regard, et leur dit qu'il était innocent, et leur demanda de ne pas dire de telles choses devant sa fille. Cette dernière s'était raccroché à son père, et avait levé la tête les yeux humides.
"Papa ? Maman est vivante, hein ?"
L'homme n'eut pas le temps de répondre, et fut menotté et emmené au bâtiment du Conseil. Et en effet, la mère de famille ne revenait pas. Sakin fut placé en orphelinat. Elle n'y resta que quelques mois, mais ces enfants turbulents, et ces personnes qui la traitaient avec si peu d'attention, elle ne les supportait pas.
Heureusement -ou plutôt malheureusement- il n'y avait ni preuve ni témoins suffisamment fiable pour condamner le père de la jeune fille, et ce dernier fut libéré et put reprendre la garde de sa fille. Malgré cette nouvelle, la mort de sa mère pesait encore sur les épaules de Sakin, et son père était toujours aussi à son travail. Et puis... Quelque chose avait changé dans son regard. Maintenant, quand il regarde sa fille, cette expression paternelle est toujours présente, mais une autre lueur est présente. Une lueur d'impatience... Mais de quoi pouvait-il être impatient ?
Les jours, les semaines, puis les mois passèrent. Le mystère sur la mort de la mère de Sakin n'était pas élucidé, mais la petite avait désormais réussit à faire le deuil. Son père et elles avaient toujours cette relation adorable, et la jeune fille arrivait à vivre une vie heureuse, normale, mais ne se voyaient pas souvent. En effet, quand la jeune fille se levait, son père était déjà parti, et il ne rentrait qu'à 20h le soir. Les week-ends n'existaient pas pour lui, et lui arrivait de passer des nuits à son travail. Sakin lui demanda maintes fois où il travaillait, son père refusait de lui répondre, lui disant qu'elle le sera en temps venu.
Puis un jour, il alla chercher Sakin à l'école. La joie de la petite était infinie, ce n'était pas le genre de chose qui arrivait tous les jours ; en fait, c'était la première fois. Son père la pris dans les bras, puis lui demanda si elle voulait aller voir le travail de papa. La petite, au comble de la joie et de la curiosité, accepta un sourire dans le visage. Papa sourit, puis fit monter Sakin dans une voiture. Une demi-heure plus tard, le sourire de la jeune fille s'évanouit. Elle se trouvait devant Shitowaru. Elle frissonna et se cacha derrière son père, disant que cet endroit lui faisait peur. L'homme adopta ce même sourire paternel, mais avec une touche de folie dans le regard. Il prit sa fille dans les bras et la porta, la soulevant vers le ciel.
"Ne t'inquiète pas, ma petite fille chérie. Bientôt, tu y sera habituée."
Sakin avait peur de comprendre. Son père ne la reposa pas au sol. Il la portait fermement dans ses bras, puis ouvrit la porte du laboratoire. La vision était horrifiante. Des dizaines de personnes étaient allongées, entre la vie et la mort, parfois secouées de spasmes. On odeur nauséabonde de sang accompagnait les quelques gémissements que certains avaient encore la force de pousser. Après avoir poussé un cri effrayé, la petite se cacha les yeux, et enfouit sa tête dans l'épaule de son père, terrorisée. Ce dernier reposa sa fille, mit son masque de chirurgien en dessous duquel il sourit :
"Voyons Sakin, n'aie pas peur. Nous allons faire de toi la plus belle des poupées."
Le père avait perdu la tête. Il aimait sa fille. Plus que tout. Mais il la trouvait jolie. Trop jolie. Il ne voulait pas qu'elle soit touchée par l'âge, que la vieillesse viennent abîmer son si joli visage. Alors, il allait la transformer en poupée. C'était une bonne idée, non ? Ainsi, Sakin ne sera pas, jamais frappée par l'âge... C'est ainsi que quelques minutes plus tard, la petite fit allongée dans l'un de ces lits. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit son père penché sur elle, qui l'embrassa sur le front avant de l'endormir. L'homme, qui ne voulait pas voir sa fille souffrir comme les autres, avait fait en sorte de l'endormir pendant les quelques mois de l'opération.
Lorsqu'elle se réveilla, peut-être une année entière plus tard, elle avait cette impression de n'avoir dormit que quelques minutes. Son père encore penché sur elle, il l'aida à s’asseoir, puis Sakin remarqua quelque chose de... bizarre. Elle n'avait pas froid, mais sentait qu'elle était gelée. Elle avait faim, mais savait qu'elle ne pourrait rien avaler. Elle reconnaissait son père, mais ne ressentait plus rien pour lui. Elle était devenue une poupée.
Cet être incapable de prononcer ses sentiments, condamné à rester le même pour toujours.
Aptitudes et Compétences[]
- Poupée : Cette magie est une sorte de mélange entre une magie d'invocation et un ré-équipement : en effet, en changeant de tenue, l'utilisateur invoque par le fait des petites poupées ayant chacune une particularité.
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