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Un Saignement Eternel
Again
Auteur : Akemi7
Rating : T Rating
Statut : En cours
Nombre de Chapitres : 2
Note :
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Préface[]

♥ Note d'Akemi-chan ♥]]
Len7

Bon. Encore une fois je met le mot de l'auteur ici 8D Encore une histoire OS, racontant l'histoire d'un personnage, mais à la première personne, et en explicitant les sentiments du personnage. Ici, il s'agit de Hima :3 Je pense écrire d'autres chapitres, mais franchement ça dépendra :o Bref, bonne lecture ! :D

PS : Je pense que je ferais souvent des OS comme ça, si ça ne dérange personne :o

Chapitre 1 : Une Douleur Inexistante[]

Combien de temps s'est écoulé depuis que je suis ici ? Des semaines ? Des mois ? Des ans peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais plus... J'ai perdu toute notion du temps. Je ne peux pas bouger. Pas que je sois attaché, mais mes membres sont trop engourdis. Par quoi ? Je ne sais pas non plus... Ma tête reste elle aussi immobile, mes yeux ouverts fixant le plafond gris. Je ne sais même pas s'il fait jour ou nuit. Après tout, rien de change. Jamais. Même cette douleur que je ressentais il y a quelques temps -là non plus je ne saurais dire à quel moment précisément- à disparu. Ce même homme est penché sur moi, gâchant ma vision du plafond. Il a le même masque blanc que portent les chirurgiens, et je ne saurais dire ce qu'il me fait quand il se penche sur moi avec cette seringue qui elle aussi est toujours la même.

Comment je suis arrivé ici ? Mes souvenirs sont vagues. J'étais dans un orphelinat, il me semble. On aurait pu déjà plaindre l'existence d'un enfant sans parents, mais j'envie maintenant ce bâtiment. Personne n'était gentil, personne ne s'aimait, mais au moins, le temps existait encore, les jours passaient, et le paysage changeait. Je crois que je ne ferme presque jamais les yeux. C'est sûrement pour ça que ma vision est trouble, et parfois brouillée par les larmes. Pourtant, je ne pleure pas de souffrance ou de tristesse. Seule la fatigue fait monter cette eau à mes yeux. Le reste finalement... Me semble presque normal dès à présent.

J'aimerais sortir. Mais je ne peux pas. Rien qu'avoir une autre vision que celle de ce plafond grisâtre me ferais plaisir. Mais non. Je reste immobile. Est-ce que je vis ? Même cette question pourtant évidente me hante. Après tout, je ne bouge pas, ne ressent rien, et ne peux rien faire. Donc peut-être qu'en réalité, je n'existe même pas...


Aujourd'hui, quelque chose à changé. Et je regrette... Je regrette profondément ce changement. Aujourd'hui, ce chirurgien m'a fait levé, et m'a obligé à me tenir assis. Je tenais difficilement, mais j'ai réussi. Cette fois ci, je vis autre chose que le plafond. Je vis des dizaines de personnes comme moi. Toutes allongées, certaines fixant un point précis en restant immobiles, d'autres secoués de spasmes ou de douleurs. Ma vision était encore trop faible pour que je puisse discerner plus de détails, mais cette scène me suffit pour faire changer mon visage depuis si longtemps inexpressif. C'était léger, mais je crois que de la peur est apparue. L'homme en face de moi semblait s'en ficher royalement. Quelques collègues à lui sont venus le rejoindre. L'un d'entre eux a pris mon bras, et m'a regardé. Je regardais cette main. Elle était grisâtre, comme si cette ambiance qui régnait dans cet hôpital avait déteint sur elle. Est-ce que ma peau entière était comme ça ? Il a prit un scalpel, et l'a pointé sur mon bras. J'ai voulu me dégager, mais j'étais trop faible pour ça. Il a passé l'arme blanche sur ma peau, en appuyant à peine. Du sang commençait à couler mais... Je ne ressentais rien.

Rien du tout.

Pourquoi ? J'étais censé avoir mal, non ? Il ne m'a pas laissé le temps de réfléchir. Il a échangé un regard avec ses collègues, et m'a enfoncé cette fois ci le scalpel dans le bras. J'aurais du avoir mal. J'aurais du souffrir, me tordre de douleur, ou encore pleurer. Mais non. Le liquide écarlate avait recouvert mon membre, et s'écoulait toujours de la plaie. J'essayais de me rassurer moi même. C'était de l’anesthésiant... Ça ne pouvait être que ça. Mais l'homme m'a montré le contraire en quelques secondes seulement. Ce scalpel désormais teinté de rouge, il l'a posé sur mon cœur. A cause de mon état, mon temps de réaction a été trop long, et avant même que je ne puisse faire le moindre geste, il a enfoncé la lame dans ma poitrine.

Quelqu'un de normal serait mort sur le champs, je le savais. Alors pourquoi je suis encore en vie ? Pourquoi je n'ai pas mal ? Je regardais mon torse sur lequel mon propre sang coulait à flot. L'homme qui m'avait blessé s'est relevé, et il m'a semblé qu'il avait sourit derrière son masque blanc. Ses collègues ont acquiescé, satisfaits. Moi j'avais ignoré l'engourdissement qui me paralysait presque les jambes, et je m'étais levé, ma main sur ma blessure. J'ai couru, titubant, me raccrochant aux lits, jusqu'à ce que je trouve la sortie. J'ai ouvert la porte. Peu importe cela faisait combien de temps je n'avais pas vu le monde extérieur, je ne pensais pas à cela. Un couteau m'avait été enfoncé dans le cœur. Et pourtant, j'étais encore en vie. Et je ne ressentais rien. Que m'ont-ils fait ?

En quoi m'ont-ils... transformés ?

Chapitre 2 : Une Blessure trop Grande[]

Je regarde sans cesse cette main. Je me suis pris une balle dans la paume lorsqu'on tentait de me ramener à 'cet endroit', et le bout de fer qui m'a transpercé y est encore. Je ne m'y habituerais jamais. Je ressens la sensation de la balle dans ma chair, celle du sang qui coule sur ma main. Mais aucune douleur ; comme d'habitude.

Je me fait peur à moi-même. Je me suis déjà pris des lames et des balles dans le cœur ou dans la tempe, mais je suis vivant. Je ne peux pas mourir pas blessure. Je suis...

Je ne sais pas ce que je suis. Au final, est-ce que je peux encore me considérer comme un humain ? Cette pensée me hante. Je regarde encore ma main. Si je n'enlève pas le bout de fer de ma peau, l'hémorragie ne s'arrêtera pas. Et mon corps ne cicatrise pas facilement... Je déchire la manche de mon T-shirt, secoue un peu ma main pour faire tomber la balle. Puis je nouais un bandage improvisé. Je n'avais même pas vu que j'avais une autre plaie, plus ancienne, qui avait été cachée par cette manche que j'ai déchiré.

A cet endroit, ma peau était presque inexistante, et bien sûr, rien n'avait cicatrisé... Ce genre de blessure ne se soigne pas tout seul. J'avais été forcé de calmer le saignement moi-même. Cette balafre était une raison suffisante pour me traiter de monstre. Je déteste qu'on m'appelle ainsi... Je suis un humain... Encore une fois, je me suis recroquevillé sur moi-même. Je suis au centre d'une ville, mais la ruelle est sombre et déserte à cette heure ci. Je cache du mieux que je peux ma main et mon bras abîmés. Un mélange d'honte et de peur justifie cet acte. Comment les gens réagiraient-ils s'ils me voyaient ? Combien de temps je pourrais encore cacher ma nature ? J'ai peur. Je sais qu'on me traitera comme une créature inhumaine. Qu'on me fera du mal. Et je n'ose demander d'aide à personne ; si je ne ressens plus la douleur physique, je suis encore blessé par leurs lèvres qui prononcent le mot 'monstre'.

Je me sens seul. Affreusement seul. Est-ce que ma vie entière se déroulera comme ça ? Je ne veux pas... C'était injuste. Pendant tout ce temps, allongé dans ce lit. La seule chose que je voulais était que ma vision change de ce plafond grisâtre. Et le jour où j'ai enfin pu sortir, c'est sous la forme d'un corps presque inhumain...

M'apitoyer sur mon sort ne sert à rien....

J'aurais un aimé mourir. Mais je peux pas. Je n'en peux plus de cette vie... Je sens de nouveau les larmes me monter aux yeux. Je les retiens. Je crois que j'ai suffisamment pleuré pour une vie entière. Alors que je n'ai que 14 ans.

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Yuki Kawaii
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