| Yoitowarui | |||||||||||
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Yoitowarui est un lieu tiré de légendes, perdu entre les rêves et la réalité.
Description[]
Yoitowarui est un lieu composé de deux parties très distinctes, le Rakuen et le Jigoku, littéralement, le paradis et l'enfer, séparées par une frontière invisible.
On trouve dans le Rakuen, une étendue d'eau turquoise bénéfique, pouvant, d'après ce qu'on dit, guérir tous les maux, et contrer n'importe quels maléfices. A l'eau enchantée se mêle des touches de peinture ensorcelés, jouant le rôle de recharge de magies, aussi, tant que l'on les touche, notre force et puissance magique ne peut pas faiblir. Ces traînées de peinture servent aussi de liaison entre les deux parties de Yoitowarui. D'un côté elles ont les teintes variées de l'arc-en-ciel et de l'autre une couleur macabre, rouge et poisseuse.
On trouve, du côté de Jigoku, une immense usine sombre, dont la fumée qui s'en échappe alimente un tourbillon permanent au-dessus des toits. Le ciel n'est que larmes de sang et nuages noirs, le sol ne se constitue que de roches brûlantes, et de tâches sanglantes. De ce côté du lieu, des cris aigus retentissent et déchirent parfois le silence pesant. L'eau enchantée ne peut franchir la frontière, aussi, dans cette partie, la moindre égratignure peut achever n'importe quelle personne, en quelques minutes.
Histoire[]
La légende qui entoure cette contrée mystérieuse a fait le tour de tout le Royaume, dans des temps reculés, juste un peu avant que le Conseil de la Magie ne lance des opérations malsaines sur les hybrides et les mages noirs.
On raconte qu'un jour, Heiwa, une jeune fille au cœur aussi pur que le simple mot vie, se réveilla un matin vers l'aube, en sueur, les yeux exorbités par l'inquiétude. Quand son père entra, alerté par les cris de la fillette, elle lui raconta alors qu'elle revenait du pays des rêves. Un endroit perdu entre les rêves et la réalité, un endroit souillé par aucun homme, par aucune trace de mal. Elle lui dit aussi qu'elle s'y rendait souvent ces dernières semaines, mais que cette nuit, elle avait entendue des bruits affreux. Et que lorsqu'elle avait levée la tête et regardait à l'horizon, elle avait discernée les contours de machines à l'allure de monstres, qui tapaient encore et encore sur cette terre saine et pur.
Son père n'y prêta aucune intention. Après, tout, sa fille devait être victime d'un quelconque cauchemar. Ce n'était pas la première fois qu'elle se plaignait des activités des hommes, dans ses rêves ou au quotidien.
Seulement, à mesure que Heiwa rêvait, les monstres se multipliaient, ils entassaient des briques, des roches et toutes sortes de choses qui n'avaient rien à faire dans ses songes. Le temps passé, son père l'emmena concerter une psychologue, mais cette femme au cou trop long et à la réflexion trop courte ne lui était d'aucun recours. Chaque nuit, elle voyait s'élever un peu plus cette bâtisse gigantesque. Elle voulait empêcher tout ça, faire en sorte que cet endroit, ce refuge, ne sombre pas dans l'humanité et la catastrophe. Mais une frontière étrange l'empêchait de s'approcher de la sombre structure.
C'est comme ça que se forma les deux parties distinctes. En naquirent donc Rakuen et Jigoku.
Heiwa regagna sa chambre, un soir de pluie. Mais les gouttes qui tombaient en rafales depuis les cieux, lui paraissaient tellement risible comparé à ceux qu'elle vivait chaque nuit. Elle ferma les paupières en priant secrètement pour ne pas s'endormir. Mais se fut impossible et elle sombra dans le rêve.
Cette fois s'était fait. On apercevait, encore plus loin que l'eau turquoise, la silhouette immense et lugubre d'une usine. Le ciel là-bas était gris, rien à voir avec le bleu de Rakuen. Folle de rage, Heiwa rassembla tous ses rêves, ceux de ses proches, toute son imagination, son espoir, et son envie de vivre en paix. Elle les matérialisa sous forme de couleurs. Des couleurs chaudes, vives, apportant l'espoir et l'avenir. Elle les lâcha dans l'eau clair, et les songes s'y mêlèrent. Ils eurent la force de franchir la frontière, bien que le sang et le mal provenant de l'usine ne les colore en rouge.
Heiwa ne put empêcher le mal de souiller Jigoku. Mais elle décida de rester à Rakuen, quitte à laisser sa vie d'avant, pour s'assurer que le côté "bon" de cet endroit servirait aux personnes œuvrant pour le bien. Elle baptisa son rêve, ce monde, cette dimension dont elle ne sut vraiment jamais si il existait vraiment, Yoitowarui. Le bien et le mal.
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